Ostéo énergie humain, équin et canin

OSTÉOPATHE ÉQUIN - OSTÉOPATHE JACQUES PETIT À PAMIERS

Quand faire une séance d'ostéopathie ?

La boiterie est souvent la première des raisons, mais bien d'autres soucis peuvent être réglés avantageusement par l'ostéopathie.

  • Les problèmes de dos, d'incurvation difficile, de défenses, de résistances …
  • Les raideurs de l’encolure, les défenses de bouche, de tête …
  • Le mauvais déplacement :  problème d’équilibre,  difficultés d'engagement des postérieurs…
  • Les accidents traumatiques : transport, box, paddock, de travail, jeux entre congénères…
  • Les états de faiblesse, maladie, traumatismes …
  • Les changements de comportement.
  • L'impression d'un cheval qui ne fonctionne pas.

Les boiteries

  • La boiterie des postérieurs

Les lombaires peuvent créer une boiterie des postérieurs par : névralgie sciatique ou cruralgie, contracture des psoas ou douleurs des ligaments ilio-lombaires.

La sacro iliaque, le bassin dissymétrique, hanche coulée, sacrum bloqué. Cela entraîne un déséquilibre important droite gauche et une faiblesse du postérieur concerné, manque de puissance d’engagement et de poussée. Bien souvent un problème lombaire y est associé.

L'articulation coxo-fémoral, très souvent limitée voire bloquée, peut être aussi empaquetée dans l’iliaque. Cela entraîne des douleurs du nerf sciatique plus ou moins évidentes selon l’importance du blocage et des contractures  musculaires de toute la zone concernée. D'où une perte de puissance du membre qui semble traîner en arrière, sans pouvoir s'engager… Disparaît en une séance et après une huitaine de jours. Il est souvent nécessaire de revoir le cheval après trois semaines pour les cas les plus importants.

Le grasset, l’égal du genoux chez l’homme, le plus souvent en entorse (torsion) mais peut être en "effet tiroir" dans toutes les directions avec tiraillement des ménisques qui peuvent également être en torsion en avant ou en arrière. Cela entraîne de grosses contraintes sur les ligaments, la capsule articulaire et les tendons avoisinants. Une gène qui se manifeste à cet endroit au passage du bouchon  voire même de la main avec une réaction possible du postérieur qui tape ou fait mine de taper. Ces réactions disparaissent le plus souvent en fin de séance et sinon quelques jours plus tard. Le grasset retrouve sa stabilité et sa force après huit jours.

Le jarret, charnière entre l’appui au sol et la puissante masse du cheval, est une partie très sollicitée lors de tout déplacement. Il est donc souvent en lésion ostéo articulaire lors de mouvements violents ou de chutes. Les os du tarse, les métas rudimentaires et le rapport tibia fémur, sont toujours à vérifier.Le jarret retrouve toute sa dynamique en quelques jours. Pour les cas plus avancés de jarret flottant, c’est plus long mais avec un travail suivi, il est possible d'obtenir une très nette amélioration. Pour exemple : un P.S.A de 20 ans bien fatigué après une vie de travail (dressage, obstacle) et de monte (toujours entier) a totalement récupéré après cinq séances étalées sur deux ans, du travail en longe et dressage (légèreté). Il est "plus puissant aujourd’hui qu’il ne l’a jamais été" selon son propriétaire.

Le boulet, très sollicité, est souvent en torsion voire en entorse, un problème qui se règle dans les trois jours. Les grosses entorses avec déchirement ligamentaire ou tendon abimé, diagnostiqués par vétérinaire, et sans immobilisation prolongée, demandent le plus souvent trois semaines.

Les phalanges peuvent être aussi en torsion et se règlent en trois jours. Seule la troisième phalange trop serrée relève du maréchal. Les sésamoïdes se corrigent en même temps.

Les déchirures musculaires, ligamentaires : un évènement traumatique peut provoquer des lésions ostéoarticulaires mais impacte aussi la structure musculaire de ce membre. Il se réparera d’autant plus vite avec un travail coordonné de l'articulation et de la zone musculaire concernée.

Les tendinites, les névralgies, sont toujours associées à un désordre articulaire. Dans les deux cas, la vitesse de la guérison dépend de la rapidité d'intervention. Une guérison qui dépend aussi de l’importance de l’inflammation ou de la déchirure du tendon.
 

  • La boiterie des antérieurs

Le garrot peut être la cause d’une boiterie : fracture d’une épineuse, blocage des vertèbres, etc. L’épaule, omoplate plaquée au grill costal, en hélice, ou bloquée en avant ou en arrière, limite sérieusement le mouvement de l’antérieur dans l’allongement ou la traction, la force ou la souplesse. Le coude, très rarement en cause, à part dans les accidents graves.

Le genou, beaucoup plus fréquemment, peut souffrir d'entorses avec ou sans tiroir, de désordres carpiens, métacarpiens rudimentaires, qui sont presque toujours en lésion. Symptômes : cheval hésitant à l’abord des obstacles et faible en réception, n’aime pas tourner d’un coté selon la torsion. Ex : un cheval suivi depuis cinq ans se fait une entorse au genou gauche et ne pose plus le pied, huit jours après traitement, il se classe deuxième sur une 125.

Le boulet, les phalanges, les déchirures ligamentaires, les tendinites, les névralgies : comme pour les postérieurs.
 

 Les problèmes de dos

La colonne vertébrale est corrigée selon les deux lois de Fryette et selon la flexion et l’extension  mais beaucoup d’autres lésions peuvent handicaper le mouvement global de cette poutre flexible dans toutes les directions ; et générer des contractures profondes des muscles dorsaux épineux longitudinaux et transversaux.

Il y a aussi des lésions plus globales sur des segments entiers de cet axe parfait et ces segments peuvent être en lésion les uns par rapport aux autres.
Il est aussi nécessaire de régler la colonne dans son ensemble, plus ou moins marqués selon les cas, en arc à gauche dû a la position fœtale. D’ou les problèmes d’incurvations à droite.

Les torsions lombaires coupent le cheval en deux. Symptôme : l’impression du cavalier est souvent d’avoir une avant-main et une arrière-main, mais pas de connexion entre les deux, avec peu de propulsion.

Les blocages dorsaux. Symptômes : peuvent générer des réactions de coup de pieds, un dos creux, des réactions d'encolure à l'utilisation de la jambe, la perte de la transmission de la propulsion, voire un ralentissement général.

Les blocages de garrot. Symptômes : affaiblissement des antérieurs, peu de tractions ou d’allongements, réactions d’encolures à la main, s’affaisse sur l’arrière-main par compensation (faux engagement).

Les torsions d’encolure plus les blocages créent toutes sortes de réactions de tête, perte de flexion d’un coté, vers le haut ou le bas etc…

La position fœtale laisse une empreinte, sur le squelette, plus ou moins marquée : colonne en arc à gauche, faiblesse de la coxo-fémorale du  postérieur droit, faiblesse du genou gauche, et torsion de l’encolure ainsi que de la cage thoracique et de la base du crâne.

Cette empreinte, quand elle est très marquée, se manifeste dès le plus jeune âge par un manque évident d’incurvation à droite, très difficile à travailler même avec de grandes qualités et un gros potentiel. Vers treize ans, il se bloque de plus en plus et se retrouve souvent mis à la retraite prématurément. Même à cet âge, il est encore possible de le libérer de cette empreinte et de lui rendre la souplesse qu’il aurait toujours dû avoir. Il pourra reprendre son service mieux qu’il n’a jamais été et pour de longues années. 

Pour ceux qui ont la chance d’avoir une empreinte faible, le plus grand nombre, ils auront une carrière longue et plus facile, sauf accident, bien sûr. Plus tôt cette empreinte sera levée et mieux se sera. Elle peut également être à droite mais cela est beaucoup plus rare.

 

Les accidents de parcours

Les chocs, les chutes, les coups engendrent systématiquement des lésions ostéopathiques. Le cheval se relèvera et repartira comme si de rien après quelques jours mais cela finira par se manifester tôt ou tard d’une façon ou d’une autre. Plus rapidement pour les chevaux de compétition, un peu moins pour les autres, pour lesquels on mettra ça sur le compte de l’âge.
Il en est de même pour les accidents de van, les chevaux qui se bloquent au box contre un mur, ceux qui tapent dans les murs, pour les glissades, les fauchages, les habitudes d’arrêts brusques au paddock, les levades avec pivot, les bagarres, etc …

Tous les traumatismes dûs à l’entrainement intensif ou mal approprié, l'utilisation d'enrênements inadéquats, mal ou excessivement employés, les exercices répétitifs et forcés comme le placement d’encolure et de tête ou l’engagement à tout prix avant que le cheval soit prêt pour le faire facilement, peuvent être source de désordre physique.

De même, les incurvations forcées sur un cheval qui ne peut pas le faire à cause d’une incurvation à gauche trop importante par position fœtale ou de lésions ostéopathiques antérieures. Ou le travail sur un état de fatigue important qui fragilise l’ensemble de l’organisme dont le système ostéoarticulaire. Ou encore le travail sur d’anciennes déchirures musculaires qui provoquent des limitations de mouvements et des compensations  etc …
 
Tous accidents traumatiques, tous dérèglements, tous changements brusques de comportement, nécessitent une séance. Après le traitement, le cheval retrouve rapidement sa puissance, sa souplesse, son brillant.

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